Le diagnostic est désormais posé. Laure Manaudou traverse une période où la santé prend le dessus. La championne met en pause ses objectifs pour privilégier le repos et des examens. L’enjeu n’est plus la performance mais la récupération, avec un calendrier réajusté et un entourage médical attentif. Les priorités changent, entre suivi médical, patience et écoute des signaux du corps.
Laure Manaudou face à des symptômes tenaces après un trek népalais
Selon sports.fr, au début du mois, la sportive revient d’un long trek dans la région du Langtang. Elle a parcouru environ 140 kilomètres, avec l’ascension du Tsergo Ri, proche des 5 000 mètres. Elle garde en mémoire le passage par les lacs sacrés de Gosaikund, présenté comme une leçon de vie.
De retour en France, elle partage sur les ondes une expérience jugée enrichissante et humanisante. Elle rappelle la joie simple rencontrée sur les sentiers, malgré des moyens matériels modestes. Dans le même temps, un malaise diffus s’installe et complique une préparation structurée pour une grande échéance.
Pour Laure Manaudou, les signaux se multiplient ensuite. La fièvre devient récurrente et la fatigue s’enkyste, rendant les séances pénibles. Mi-novembre, elle renonce à son rendez-vous hebdomadaire sur RMC Running, d’abord en cause un gros rhume suspecté. La force des symptômes laisse vite penser à quelque chose de plus sérieux.
Un diagnostic d’hépatite E qui bouleverse un calendrier sportif
Face à cette dégradation, les examens s’enchaînent afin d’identifier l’origine de la fièvre et de la fatigue. Les analyses finissent par révéler une hépatite E, contractée lors du séjour au Népal. La consigne est claire : repos complet, sans négociation possible, pour ménager le foie. La progression sera évaluée lors de contrôles réguliers.
Ce verdict intervient alors qu’un défi était fixé avec le marathon de Valence, début décembre. Les kilomètres accumulés laissaient espérer un rendez-vous important à court terme. Les médecins demandent d’arrêter, le calendrier sportif devient dépendant d’une évolution médicale.
La maladie n’est pas une simple gêne passagère. Elle se manifeste par une fièvre élevée, une fatigue marquée et une perte de poids importante. Dans l’immédiat, Laure Manaudou réorganise son quotidien autour du repos, de l’alimentation et d’un suivi serré.
Pourquoi le cas de Laure Manaudou rappelle la prudence des voyageurs
L’hépatite E correspond à une inflammation du foie provoquée par le virus VHE. Cette affection fait l’objet d’une surveillance internationale, en raison d’épisodes liés à des déplacements. En 2021, l’OMS associe le VHE à environ 3 450 décès. Elle mentionne aussi près de 19,47 millions de cas aigus.
Les symptômes décrits, fièvre importante et amaigrissement, reflètent l’impact de l’infection sur l’organisme. Les soignants insistent sur la nécessité de ménager le foie pendant la phase aiguë. Repos, écoute des sensations et adaptation de l’activité physique deviennent des consignes cardinales.
Au-delà de l’athlète, le message concerne les voyageurs engagés dans l’effort. Après un séjour à l’étranger, des signaux inhabituels nécessitent une attention immédiate. Le parcours de Laure Manaudou rappelle d’accorder du temps au corps pour limiter les complications.
Priorité à la récupération et au respect d’un repos médical strict
La phase qui s’ouvre privilégie la récupération complète, sans précipitation. Le chronomètre attendra, car la santé demeure le premier repère pour toute reprise. En suivant les consignes et en acceptant un tempo ralenti, la priorité reste la consolidation. Ensuite, la perspective de projets mieux calibrés s’ouvrira, une fois l’équilibre retrouvé. Pour Laure Manaudou, cette patience guidera chaque étape vers un retour durable.