Une heure après leur emménagement, ils découvrent que leur nouvelle maison est envahie de termites

Un emménagement tourne au cauchemar lorsque des défauts invisibles révèlent une infestation et des recours incertains

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Une heure après avoir posé leurs cartons, de nouveaux occupants réalisent que leur installation rêvée bascule déjà. En observant un encadrement de porte, ils repèrent une anomalie inquiétante dans la peinture. Derrière cette première alerte se cache la présence silencieuse de termites qui menace aussitôt leur sentiment de sécurité. Ce moment attendu comme un nouveau départ se change alors en source d’inquiétude et de doutes.

Une installation chamboulée par des termites invisibles

Selon ouest-france.fr, à Labastide-de-Lévis, dans le Tarn, la famille croit enfin tourner une page en recevant les clés. Les premières minutes s’écoulent entre cartons ouverts et pièces encore à apprivoiser. En observant un encadrement de porte, un détail étrange dans la peinture retient pourtant leur attention.

La propriétaire gratte légèrement la surface et voit apparaître une matière friable qui s’effrite sous ses doigts. Derrière la couche de peinture, des traces caractéristiques révèlent la présence bien installée de termites. Alertés par cette découverte, les nouveaux occupants décident de vérifier rapidement d’autres endroits sensibles de leur logement.

Une inspection plus large met en évidence une véritable infestation avec plusieurs zones déjà touchées dans la maison. Le choc est renforcé par un précédent domicile déjà touché par ce fléau. Au lieu d’un nouveau départ serein, les habitants affrontent une seconde fois le même scénario envahissant.

Procédure juridique et responsabilités autour des termites

Le Tarn est classé département infesté, ce qui impose un diagnostic termites ciblé avant toute vente immobilière. Ce contrôle est obligatoire depuis 1999 et reste valable six mois à compter de sa réalisation. Pour cette maison, le document remis aux acheteurs ne mentionnait pourtant aucun risque identifié.

En principe, le cadre juridique offre un recours clair aux propriétaires victimes d’un diagnostic erroné. Jean-Christophe Protais, président de Sidiane, rappelle que le propriétaire assigne en justice le diagnostiqueur responsable du contrôle. Si la faute est reconnue, ce professionnel est condamné puis fait appel à son assureur pour couvrir les réparations.

Dans ce dossier, le professionnel reconnaît son erreur de diagnostic et assume sa responsabilité. Il propose de financer un traitement initialement prévu sur deux ans puis prolongé jusqu’à cinq ans. La famille préfère pourtant mandater une expertise indépendante afin d’évaluer l’ampleur des dommages et les coûts futurs.

Une famille marquée qui cherche à se protéger

Face à une infestation encore incertaine, les nouveaux propriétaires refusent de se contenter du traitement déjà proposé. Ils exigent une expertise complète pour établir un état précis de la structure et des zones atteintes. Cet avis doit aussi estimer les coûts futurs et la durée probable des travaux.

Du côté des vendeurs, le discours se veut rassurant tout en affirmant une totale absence de connaissance du problème. Ils disent vouloir accompagner les acheteurs et rester à leurs côtés malgré la situation. Avec l’agence immobilière, ils acceptent de contribuer aux frais d’huissier déjà engagés pour la procédure.

Pour la propriétaire, il reste difficile d’accepter que personne n’ait perçu les signes avant la vente. Elle décrit une situation énorme à encaisser après de longues démarches et beaucoup d’espoirs autour de cette acquisition. En attendant l’expertise, la famille compose avec l’angoisse liée aux termites.

Un dossier qui rappelle les enjeux de vigilance immobilière

Cette affaire illustre les fragilités qui subsistent entre diagnostics obligatoires, responsabilités professionnelles et protection des acheteurs. Pour cette famille, les prochaines semaines dépendront des conclusions de l’expertise et des décisions judiciaires éventuelles. Au-delà de leur cas, la présence de termites rappelle aux propriétaires l’importance de vérifier leurs recours. L’épisode pourrait encourager davantage de vigilance lors des ventes dans les zones déjà classées à risque.

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