Les Lindor, Pyrénéens et autres Champs-Élysées ne sont plus chez Leclerc : Michel-Édouard Leclerc révèle que Lindt lui demande « une très grosse augmentation »

Négociations sous tension et promesse de compromis, l’équilibre entre prix et tradition pèse sur les rayons.

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À l’approche des fêtes, plusieurs références emblématiques manquent chez E.Leclerc. Michel-Édouard Leclerc affirme qu’un accord finira par être trouvé, tout en révélant une demande de hausse jugée très élevée par Lindt. L’enjeu affiché reste simple : protéger le pouvoir d’achat sans renoncer aux assortiments saisonniers, très visibles en rayon et attendus par les clients.

Chronologie des négociations et produits Lindt manquants

Selon bfmtv.com, les boîtes Lindor, les Pyrénéens et les coffrets Champs-Élysées n’apparaissent pas dans les rayons E.Leclerc. La situation découle d’une négociation commerciale qui patine et d’une demande de revalorisation tarifaire. L’affaire a émergé en presse régionale avant d’être reprise au niveau national.

Invité sur BFMTV, Michel-Édouard Leclerc se veut rassurant. Il martèle qu’il “y aura du Lindt” et qu’un compromis sera trouvé. Il ajoute négocier “avec 7 000 industriels et fournisseurs”, signe selon lui d’un dossier très visibilité plutôt qu’isolé. Ces éléments cadrent la séquence et expliquent l’absence temporaire en magasin.

Le dirigeant évoque aussi une “très grosse augmentation” demandée par le chocolatier suisse. Il refuse de “se dévoiler trop tôt”, au nom d’une stratégie de négociation. Cette prudence vise à préserver l’équilibre des discussions, tout en maintenant la pression pour un retour des références saisonnières au bon moment.

Réactions publiques, positions chez E.Leclerc et Lindt

Michel-Édouard Leclerc répète sa ligne rouge : ne pas “taxer les consommateurs”. Il relie la tension actuelle à la hausse du cacao, tout en refusant d’en faire un “prétexte” automatique. Le message cible la perception prix en caisse, sur des produits symboliques des fêtes.

Il souligne qu’“on cite une marque” quand “d’autres ont été peut-être plus raisonnables”. Le signal est clair : la concurrence occupera l’espace si nécessaire. Le consommateur arbitrera en fonction du prix et de l’offre. Là encore, la promesse reste qu’un accord se dégagera à temps.

Du côté du chocolatier, la communication insiste sur le contexte des coûts, notamment le cacao. Plusieurs médias rappellent l’absence ciblée des produits festifs, tandis que des références permanentes restent proposées ailleurs. L’équation prix-image se joue donc sur la période la plus visible de l’année.

Contexte prix du cacao, pouvoir d’achat et perspectives

La flambée du cacao plane sur tout le dossier, mais le distributeur promet de garder le chocolat “accessible”. La question devient : quelle hausse est acceptable sans casser la demande ? La réponse dépendra du compromis trouvé et du calendrier de retour en rayon.

En attendant, les acheteurs se reportent vers d’autres marques ou formats. La bataille se joue autant sur les étiquettes que dans la communication. E.Leclerc mise sur son image de défense du budget des ménages ; le chocolatier rappelle ses propres contraintes de production.

Au total, chacun protège sa position face au pic saisonnier. La séquence reste ouverte, mais l’issue annoncée est la signature d’un accord. Le distributeur l’affirme, tout en cadrant le tempo des discussions pour ne pas affaiblir sa négociation publique.

Ce que cette négociation change maintenant pour les acheteurs

Les clients suivent ce bras de fer, sensibles aux prix et aux rituels de fin d’année. E.Leclerc promet un terrain d’entente rapide avec Lindt, sans dévoiler de détails chiffrés. L’objectif annoncé reste constant : préserver l’accessibilité des assortiments saisonniers, tout en tenant la ligne prix face aux demandes du fournisseur.

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