Chocolats Lindt absents des rayons Leclerc : Michel-Édouard Leclerc, président du groupe, assure qu’un accord sera trouvé

Un bras de fer tarifaire retarde des assortiments saisonniers tandis que les discussions poursuivent leur cours.

Publié le

À l’approche des fêtes, des clients de Leclerc constatent l’absence de certains assortiments saisonniers. Les présentoirs restent fournis, mais une place manque. En jeu, une négociation commerciale qui patine entre l’enseigne et le fabricant. Michel-Édouard Leclerc assure qu’un accord émergera. Les chocolats Lindt concentrent l’attention, alors que le calendrier avance.

Les faits et le périmètre en rayon des chocolats Lindt

Dans les magasins, les présentoirs de saison attirent l’œil. Les calendriers de l’Avent et les rochers dorés occupent l’espace. Les coffrets emblématiques, eux, se font rares, selon Le Parisien. Le contraste surprend les habitués, car ces références trônent d’ordinaire en tête de gondole durant cette période clé.

Le périmètre du manque reste limité. Selon les informations disponibles, seuls les assortiments dédiés aux fêtes sont touchés. D’autres références de la marque peuvent subsister en rayon. Cette frontière déroute certains clients. Elle s’explique par des accords distincts selon les gammes, négociés séparément au fil des saisons.

Dans l’attente, la frustration s’installe. Un rituel paraît suspendu, sans rupture générale d’approvisionnement. Les paniers se recomposent, mais l’envie demeure. Au cœur des discussions, les chocolats Lindt incarnent cette tension discrète entre acteurs commerciaux. La communication officielle reste mesurée, ce qui entretient l’attention portée aux étals.

Négociations commerciales, précédents et leviers utilisés

Le nœud se situe dans une négociation tarifaire. Chaque partie défend un mandat clair. Leclerc protège son image prix. Le fournisseur veille à ses marges. Le compromis paraît délicat. Michel-Édouard Leclerc a affirmé sur BFMTV : « On va trouver un accord », sans calendrier public, prudence oblige.

Le déréférencement partiel sert parfois de levier. L’enseigne l’a déjà pratiqué, notamment avec des marques de boissons. La méthode reste légale dans un cadre contractuel. Elle se voit néanmoins en rayon. Le consommateur perçoit l’absence, même quand l’offre globale demeure, ce qui accentue la pression sur la discussion autour des chocolats Lindt.

Des précédents éclairent la séquence. En 2023, un grand groupe d’alcools a quitté provisoirement certains linéaires. En 2024, un distributeur concurrent a ciblé un géant des snacks et sodas. La tactique vise un rééquilibrage. Elle teste la sensibilité prix, sans rompre la relation commerciale, au moins dans l’intention.

Contexte cacao, logistique et perspectives pour les chocolats Lindt

Le contexte matières pèse lourd. Les cours du cacao ont bondi d’environ 180 % entre janvier 2023 et janvier 2024. Un pic proche de 11 000 € la tonne a été frôlé. Les contrats couvrent des périodes. Les effets se répercutent avec retard sur les prix finaux et les assortiments festifs.

La direction locale évoque une saison raccourcie d’environ deux mois. Les boîtes festives portent le surcoût. Le prix final devient central dans l’équation. Si un accord intervient, la logistique suit vite. Entrepôts, transports puis magasins s’alignent en cascade. Les têtes de gondole peuvent évoluer en quelques jours.

Les clients cherchent des alternatives. Certaines enseignes concurrentes proposent encore des assortiments saisonniers. Les stocks varient selon les lieux et les calendriers. Le périmètre limité reste à rappeler pour éviter la confusion. D’autres produits de la marque restent accessibles. Les chocolats Lindt pourraient ainsi réapparaître si la négociation aboutit.

Ce qu’il faut garder en tête à l’approche du réveillon

À ce stade, patience et souplesse restent utiles. Les références festives absentes aujourd’hui peuvent revenir rapidement si un compromis se scelle. Les alternatives ne manquent pas, même si les fidèles espèrent un retour. Les signaux publics demeurent rares, mais le calendrier presse. En cas d’accord, les chocolats Lindt retrouveraient leur place, dans une fenêtre serrée avant les fêtes.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.