« Je ne crois pas que les Français soient assez cons » : sur RTL, Alain Souchon juge improbable une victoire du RN à la présidentielle 2027

Alain Souchon utilise sa journée spéciale sur RTL pour questionner la montée du RN et la réaction des électeurs.

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Invité sur RTL, Alain Souchon a livré commentaire sans détour sur la perspective d’une victoire du Rassemblement National en 2027. Le chanteur, interrogé sur la montée de ce parti, juge ce scénario probable mais peu réaliste et mise sur le discernement des électeurs. Il décrit cependant un climat politique tendu, où la progression de cette formation nourrit peurs et crispations chez nombreux citoyens.

Sur RTL, Alain Souchon mêle confidences politiques et carrière musicale

RTL consacre une journée spéciale au chanteur, qui revient avec Studio Saint-Germain. Toujours selon rtl.fr, l’album reprend des chansons en duo avec ses fils Pierre et Charles, également connu sous le nom d’Ours. La radio met ainsi en avant la dimension familiale de ce retour discographique.

Profitant de cette exposition médiatique, le musicien ne se limite pas à parler de studio et de tournée. Il décrit un monde traversé par les haines et les difficultés, où chacun suit l’actualité avec inquiétude. Il confie sa peur de voir les conflits se rapprocher et les hommes s’affronter davantage.

Invité à réagir plus précisément sur la montée du Rassemblement National, il adopte le même ton direct. À la question d’une arrivée de ce parti au pouvoir, il répond qu’il n’y croit « pas du tout ». Alain Souchon dit ne pas se projeter dans un pays dirigé par le RN.

Les mises en garde d’Alain Souchon face à la progression du RN

Si le chanteur se dit convaincu que le RN ne gouvernera pas le pays, il ne minimise pas sa progression. Il souligne que le parti gagne du terrain, s’impose au centre des discussions et inquiète déjà de nombreux électeurs. Cette visibilité accrue, explique-t-il, donne des frissons à ceux qui redoutent un basculement politique.

Interrogé sur les conséquences d’une éventuelle arrivée du Rassemblement National à l’Élysée, il va plus loin. Il estime qu’un tel scénario provoquerait une réaction d’ampleur, parlant même de « révolution » en cas de victoire. Pour lui, une partie de la société refuserait ce basculement et se mobiliserait pour défendre ses valeurs démocratiques.

Le chanteur insiste ainsi sur un double mouvement. D’un côté, il reconnaît que la montée du RN fait peur et alimente un climat de tension. De l’autre, Alain Souchon répète qu’il fait confiance au jugement des électeurs. Il dit ne pas croire les Français « assez cons » pour porter ce parti jusqu’au pouvoir.

Un artiste engagé qui interroge la peur et la résistance politiques des Français

Les propos du chanteur s’inscrivent dans une longue trajectoire d’artiste attentif au climat social. Depuis des décennies, il alterne chansons intimes et prises de position publiques, souvent exprimées à la radio. La sortie de son album lui offre une tribune pour évoquer, au-delà de la musique, le malaise suscité par la période.

Face aux tensions internationales, il dit partager le sentiment d’inquiétude d’une grande partie du public. Il décrit des sociétés traversées par les haines, les difficultés et la tentation de la violence. Il confie redouter que la guerre s’étende encore et que des hommes, « devenus fous », finissent par s’entretuer davantage.

Dans ce contexte, l’artiste insiste sur ce qu’il perçoit comme une capacité collective de résistance. Il reste persuadé qu’une majorité de citoyens refuserait de confier les clés de l’État au Rassemblement National. Il imagine qu’un tel résultat déclencherait une « révolution » dans le pays. Alain Souchon évoque même l’idée de quitter la France pour la Suisse si ce scénario se réalisait.

Un débat politique relancé par les propos du chanteur octogénaire

Les déclarations du musicien rappellent que la prochaine présidentielle nourrit déjà débats et inquiétudes, bien avant l’ouverture officielle. En exprimant son scepticisme sur une victoire du RN, Alain Souchon accompagne aussi peurs et espoirs d’une partie du public. Chacun reste renvoyé à sa propre responsabilité citoyenne, au moment de décider comment il souhaite voir le pays gouverné.

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